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La fin de mon baccalauréat en éducation préscolaire et enseignement primaire arrive à grands pas. Quatre années d’apprentissage, de réflexions, de travaux et de remises en question. Ceux-ci m’ayant tous permis de développer mes compétences professionnelles et personnelles à différents niveaux. Inévitablement, certaines sont mieux maitrisées que d’autres. J’ai ciblé quatre compétences professionnelles à développer. Celles-ci me demanderont encore du temps afin de les exercer confortablement et aisément. Les compétences à développer ciblées ci-dessous nécessiteront l’établissement d’objectifs et de moyens pour faciliter leur développement. La formation continue et le soutien de ma conseillère pédagogique seront nécessaires pour l’atteinte de ces objectifs.
Commençons par la compétence 5 : « Évaluer la progression des apprentissages et le degré d’acquisition des compétences des élèves pour le contenu à faire apprendre ». Cette compétence reste à développer, car je ne me sens encore tout à fait outillée pour évaluer mes élèves. En effet, le stage trois (intervention pédagogique et développement professionnel) met l’accent sur l’évaluation, toutefois, je n’ai pas réalisé ce stage. Je faisais partie des étudiantes du stage hors Québec qui n’a pas pu le réaliser à cause de la pandémie à l’hiver 2020. J’ai donc une expérience d’évaluation en moins. Par chance, je suis en contrat depuis l’automne 2021 et j’ai dû produire les premières communications et le bulletin de la première étape de façon complètement autonome. Lorsque j’ai suivi le cours « évaluation des apprentissages au primaire » (FPE4511), j’ai appris l’importance de l’évaluation en continu à l’aide de grille d’observation. Celles-ci permettent de garder des traces qui facilitent le jugement. J’ai pu tester l’utilité de ces grilles pendant mon stage actuel en situation d’emploi. Je me familiarise avec les grilles d’observation et la prise de notes dans un cahier au fur et à mesure que mes élèves réalisent les tâches d’évaluation. Avant ce stage, je me fiais seulement au résultat « final » de mes élèves pour évaluer les leurs apprentissages. Désormais, je sais que l’évaluation doit se faire tout au long de la réalisation de la tâche. Cela facilite énormément le fait de porter un jugement sur la progression des élèves. Mon objectif d’ici la fin du stage et pour la suite de mon parcours professionnel est d’utiliser systématiquement les grilles d’observation et la compilation des traces dans un journal de bord. Pour ce faire, j’utiliserai l’aide de ma conseillère pédagogique qui saura m’offrir le soutien dont j’ai besoin pour l’utilisation de ces grilles. Finalement, l’évaluation sans notes chiffrées reste un de mes objectifs pour mes futures classes. Ce dernier objectif sera réalisable uniquement avec la documentation nécessaire, le soutien d'une conseillère pédagogique et l'utilisation de traces d'élèves fréquentes, de grille d'auto-évaluation, de rétroaction et d'observation.
Poursuivons avec la compétence 8 : « Intégrer les technologies de l’information et des communications aux fins de préparation et de pilotage d’activités d’enseignement apprentissage, de gestion de l’enseignement et de développement professionnel. » Je dirais que je suis très à l’aise à utiliser la technologie de façon personnelle. Je maitrise plusieurs applications pédagogiques courantes. Toutefois, l’intégration de ces outils en classe et l’usage de ceux-ci par mes élèves ne sont pas encore intégrés complètement à ma pratique professionnelle. Dans le cours « application des technologies de l’information et de communication en enseignement » à l’automne 2020, j’ai pu connaitre une panoplie de ressources technologiques à utiliser dans les classes du primaire. Je dois m’approprier ces outils et apprendre à les mettre en place dans ma classe de façon récurrente. La technologie fait partie de notre vie quotidienne et, pour les élèves, il est bien important de les sensibiliser à l’utilisation de celle-ci. Il existe des formations sur la robotique qui me semble très pertinente pour les élèves du primaire. Présentement, dans mon quatrième stage, je me suis fixé comme objectif d’initier mes élèves à l’utilisation autonome d’un ordinateur. J’ai choisi d’intégrer à mes ateliers hebdomadaires au moins un atelier par semaine qui nécessite l’usage d’un ordinateur. Je me familiarise avec des sites pédagogiques comme Boom Cards qui permettent aux élèves d’apprendre en utilisant l’ordinateur. Ce sont des « cartes à tâches » virtuelles. De plus, mon club de lecture hebdomadaire offre aux enfants la possibilité d’utiliser Boukili. Il s’agit d’une application de lecture en ligne. Je crois que l’intégration de quelques outils technologiques dans la pratique quotidienne sera un aspect que je devrai continuer d’intégrer à ma pratique professionnelle après mon stage et pour le reste de ma carrière.
Continuons avec la compétence 13 : « S’approprier la réalité pluriethnique de la société québécoise et de l’école montréalaise, se sentir réellement concernée dans ses actions pédagogiques, développer les compétences de l’éducation interculturelle. » Cette compétence reste à développer dans ma pratique professionnelle. Je vis sur la Rive-Sud de Montréal. La réalité pluriethnique est bien présente même en banlieue. Toutefois, les trois stages que j’ai réalisés (le premier, le deuxième et le quatrième) étaient dans des milieux où il y avait très peu de différences ethnoculturelles. Je n’ai jamais enseigné à une classe où il y avait des élèves issus de la diversité culturelle ou ethnique. J’aspire à habiter sur l’ile de Montréal dans un futur rapproché. Je sens que ce manque de familiarité avec un milieu pluriethnique me causera certaines difficultés. Toutefois, pour répondre à cette lacune, je sais qu’il y a des ressources qui pourront m’aider. Le guide pédagogique : « Éducation interculturelle et diversité linguistique » est une ressource de Françoise Armand et Érica Maraillet qui vise à soutenir les enseignant.es en milieu pluriethnique. De plus, les albums de littérature jeunesse sont des outils formidables pour aborder différents thèmes touchant la diversité culturelle et ainsi rejoindre les enfants ayant différents bagages culturels. Quelques billets de mon portfolio adressent justement l’importance de la diversité culturelle dans la littérature jeunesse : la diversité culturelle par les livres, devenir un ou une allié(e), enseigner en contexte de ethno culturelle.
Terminons par la compétence 7 : « Adapter ses interventions aux besoins et aux caractéristiques des élèves présentant des difficultés d’apprentissage, d’adaptation ou de handicap. » Au fil de mes années en tant que stagiaire, j’ai pu constater la réalité de l’intégration des élèves EHDAA dans les classes ordinaires du Québec. Dans chacun de mes stages, j’ai dû m’adapter aux besoins de divers élèves, que ce soit des troubles du comportement, du trouble du spectre de l’autisme, de trouble du déficit de l’attention, de trouble de l’attachement ou de trouble d’apprentissages. Toutefois, à l’université, nous avons que très peu de cours qui nous permettent d’adapter nos interventions ou notre enseignement à ces élèves. Maintenant que je connais la réalité dans les écoles, je crois que le baccalauréat en adaptation scolaire aurait pu être un grand atout en tant qu’enseignante. Dans les écoles où j’ai travaillé, j’ai beaucoup entendu parler du modèle RAI (réponse à l’intervention). Ce modèle permet à l’enseignante de situer ses élèves dans trois niveaux correspondant à leur besoin. Il n’y a que 80% de nos élèves qui bénéficient de l’enseignement universel (en grand-groupe; pratique guidée et autonome). Il faut donc trouver des stratégies d’enseignement qui permettent de répondre aux besoins des autres élèves. Donc, je crois qu’il est nécessaire pour une jeune enseignante comme moi de travailler de concert avec une conseillère pédagogique dans les premières années de ma carrière afin de m’appuyer d’outils, de méthodes d’enseignement et de stratégies efficaces pour m’assurer que tous mes élèves se développent à leur plein potentiel. Par exemple, dans mon stage en situation d’emploi actuel, je suis épaulée par ma conseillère pédagogique qui me soutient étant donné que j’ai un élève qui vit de grandes difficultés d’apprentissage. Cette aide est précieuse lorsque nous sommes en situation d’apprentissage (stagiaire) ou nouvellement enseignante.
En conclusion, je suis certaine que je trouverai tous les outils nécessaires afin de développer ces compétences professionnelles. Mes collègues, ma direction, ma conseillère pédagogique seront des ressources indispensables à ma réussite professionnelle.
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