Crédit photo : photo personnelle
Ce billet est étiqueté à la compétence six et sept.
Au cours de mon parcours universitaire, j'ai appris que l'établissement d'une relation démocratique avec mes élèves est bénéfique au niveau de la gestion de classe (compétence 6). Pour ce faire, je crois que les systèmes de motivation participe à cette relation démocratique. En effet, je crois qu’un système de motivation permet à tous les élèves d’être reconnus par l’enseignante et ses pairs, alors que le système d’émulation entraine souvent les élèves vers le bas. L’élève qui est constamment dans «le rouge» est reconnu par ses pairs comme étant un «élève dérangeant». Il n’a pas envie de changer de comportement, car chaque jour il se trouve dans le plus bas du système d’émulation, alors que ce sont toujours les mêmes élèves qui ont les récompenses. Dans un système de motivation, l’enseignante souligne les efforts. Tous les élèves ont une chance égale d’être reconnue. Ils se sentent acceptés par leurs pairs tout en augmentant l’estime de soi.
Pour faire un exemple à partir d’une situation vécue, dans le cadre de mon premier stage, la classe était assez «difficile». Mon enseignante associée n’avait pas de système d’émulation ni de motivation. Aussitôt mes prises en charge commencées, j’ai créé mon propre système de motivation. Il a été un franc succès. À chaque fin de journée, je choisissais mes «trois étoiles de la journée» : une étoile pour le bon travail, une étoile pour les efforts et une étoile pour la coopération. Tous mes élèves sans exception souhaitent être «l’étoile du jour». J’ai surtout remarqué une différence dans le comportement de mes élèves «plus difficiles». J’étais fière de mon système. En effet, je crois qu'un système de motivation permet d'adapter mes interventions aux besoins et aux caractéristiques de tous mes élèves (compétence 7). Les systèmes de motivation font partie de ma pédagogie depuis ce jour.
Artéfact: la photo est tiré de mon premier stage au deuxième cycle.
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