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J'ai longtemps eu le désir de changer le monde. Il y a trop d'injustices, trop de violence, trop de conflits. Je me suis souvent demandé: comment pourrais-je améliorer le monde dans lequel on vit? Il y a quelques années, j'ai compris ce qu'est la clé : l'éducation.

C'est en ayant voyagé pendant plus d'un mois en Amérique centrale dans des milieux ruraux à l'été 2017 que j'ai pu constater que le fait d'éduquer les enfants permet véritablement de changer le monde. L'éducation pour tous est une idée qui me fait rêver. Les enseignants ont le pouvoir de former les générations futures à grandir, à s'épanouir, à rêver et ainsi, à créer un monde meilleur. L'ouverture sur le monde, la créativité, la justice, l'épanouissement, l'égalité et la fierté sont des valeurs que je tenterai de transmettre à mes futures classes tout au long de ma carrière d'enseignante.

La métaphore ci-dessus, « Un enseignant, un enfant, un crayon et un livre peuvent changer le monde », vient de Malala Yousafzai, une militante pakistanaise et lauréate du prix Nobel de la paix en 2014  luttant pour l'éducation au Pakistan, celle-ci étant interdite pour les femmes.  Cette femme m'inspire énormément, puisqu'elle risque sa vie chaque jour avec l'espoir de créer un monde meilleur pour les femmes de son pays. 

-Dominique Caouette

crédit photo: photo personnelle

Une photo de mon amie et moi au Nicaragua lors de mon premier voyage humanitaire en 2017.

Il m’a retrouvé hier soir
À une séance de dédicaces
Tout autour de ses yeux noirs
Le temps avait laissé sa trace

Je lui devais mon succès
Et des excuses comme de raison
J’ai dit: «Monsieur Désilet,
Vous venez chercher votre crayon?»

Il m’a souri tristement
En disant: «T’as toujours pas compris
Y est dans ta tête, ton grand talent
Le stylo v’nait d’chez Uniprix»

«Laisse-moi te regarder maintenant
Je suis si fier de toi
Y a pas un seul de tes romans
Que j’ai pas lu au moins trois fois»

Moi, j’me suis levé d’un coup
J’en croyais juste pas mes oreilles
J’ai pris mon vieux prof par le cou
La vérité me donnait des ailes

Tellement qu’en arrivant chez moi
J’ai jeté le stylo par la fenêtre
La lumière brillait sur les toits
Et les mots dansaient dans ma tête

Extrait de la chanson « L'écrivain » d'Alexandre Poulin.